Ecole et Internat de Ngoyo

Ce titre est pertinent pour la problématique de l’éducation qui réunit ce matin ici au CEP : la Famille, l’Ecole, l’Eglise et les vaut rien.

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La Famille, devant Dieu (les parents) a la première place. C’est pourquoi la Parole dit, « Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle» (1Tim5 : 8). La famille a la première place dans la chronologie de l’éduction, à l’étape initiale de prime enfance quand le nourrisson doit recevoir ses premiers nutriments et les premiers soins qui le soutiennent et le formatent dans ses premiers mouvements et expressions. «Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » (Pr 22 : 6). Les parents sont : géniteurs de vie, protecteurs de cette vie, tuteurs qui ont le rôle d’exercer une influence déterminante sur les enfants dont ils sont géniteurs ou parents adoptifs, et cadres spirituels pour amener les enfants à la nouvelle naissance.

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L’Eglise : Concept appliqué à l’Eglise par Jésus parlant à Pierre (Matt16 :18), analogie de la session hors de la ville (Athènes notamment), d’une assemblée civile (ecclésia) pour trouver des solutions à quelque problème de cette ville. L’Eglise sort de la mentalité du monde, s’en démarque pour lui apporter des solutions nouvelles selon l’Esprit du Seigneur aux problèmes cruciaux comme l’éducation des enfants.

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Les vaut rien, cette apostrophe accuse un : profil de personnes caractérisé par le manque de valeur qui rende digne d’estime, manque qui produit le mépris sur soi et sur ceux-là même qui ont donné la vie, profil de voleur, de quelqu’un d’indiscipliné, de pervers, qui ne rapporte rien, qui n’a pas d’objectif, qui cause la ruine, d’indiscipliné, sans sens de l’honneur...un fils de Bélial comme les fils d’Eli : « Les fils d'Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l'Eternel. » (1Sa2 :12). Les
vaut riens proviennent de 3 sources, 3 usines : le Diable (Bélial), les parents et les enfants eux-mêmes (qui sont toujours en complicité quand c’est le Diable ou les parents qui sont en action). C’est donc le phénomène Vaut rien, Bébés Noirs, Kuluna... Fils de Bélial, qui nous interpelle nous tous qui sommes concernés par l’Education comme acteurs ou comme sujets.